C'est la reprise ! Enfin !
Enfin des températures décentes.
Cet été, comme l'année dernière, fut encore caniculaire. Mais contrairement à l'année dernière, il n'a quasiment pas plu ni en mai, ni en juin, et par ailleurs très peu en juillet et en août. Jusqu'à début juillet, je pouvais encore sortir au jardin, mais la chaleur m'a vite épuisée. Petite nature, je ne tiens pas tout par 35/45 degrés au soleil. ça me rend même plutôt nerveuse. Il aurait fallu que je me lève le matin à 4h30 pour travailler jusqu'à 9h30, mais certaines dispositions qui étaient malheureusement les miennes à ce moment-là m'en ont empêchée.
Le peu de travail effectué de janvier à juin (seulement les week-ends) n'a pas été suffisant, me semble-t-il, pour avoir une récolte aussi belle que l'année dernière.
De plus, la chaleur a entravé un certain nombre de plantes dans leur croissance. J'ai appris, par exemple, que par des températures constantes supérieures à 28 degrés, les tomates... ne poussent plus ! Surtout (peut-être ?) que je n'arrose pas aussi souvent qu'il le faudrait.
Les fraisiers donnent trois ou quatre fraises très sucrées tous les jours.
Le raisin, par contre, a été et est encore excellent cette année. Je suis ravie de ce côté. J'ai mieux taillé la vigne et deux d'entre elles ont donné tant de grappes que j'en mange, depuis fin juillet, une par jour si je le veux.
Les aromates, et même le persil, à part, ont beaucoup donné : origan, basilic, lavande, romarin, thym etc etc.
Comme j'ai bossé de janvier à juin cette année, ma conseillère Pôle Emploi est convaincue que c'est ce qu'il me faut, travailler, et veut que je fasse des stages pour me réorienter en tant que formatrice de FLE. Je suis d'accord, mais cette fois-ci il faudra que je trouve un mi-temps, car j'ai besoin d'avancer dans le jardin : à partir de cette rentrée et jusqu'au mois de juin prochain, je me fixe comme mission de :
- lancer le poulailler.
- monter deux grandes serres, une achetée en tunnel et une avec des vitres données par un ami.
- lancer une pépinière d'arbustes, d'arbres et d'autres vivaces, en m'appuyant notamment sur un livre, La forêt jardin de Martin Crawford, à propos duquel je ferai prochainement un article.
- ramener du bois en décomposition de la partie sauvage (et donc déroger à la règle de ne pas toucher à cet espace) et de la forêt à côté et en mettre à droite à gauche là où mon sol est pauvre, en ajoutant au besoin du fumier que j'ai à disposition.