L'hiver est arrivé : reprise du journal.
Après les mois de décembre et de janvier, dans l'insouciance, en tee-shirt au soleil.... Le temps se ralentit, se dilate, nous rattrape. La neige recouvre presque tout le pays.
Elle fond sous un rayon de soleil. Puis, le matin, tout est à nouveau couvert d'un large manteau blanc... Sous la brume.
Certains semis résistent très bien au froid, je les laisse en godet (navet, radis).
Ceux qui ont eu le malheur d'être implantés au jardin vont avoir moins de chance. On verra avec le redoux.
Le calendrier du mois de mars préconise de (re)commencer les semis dès le 11 mars après 15h15, jusqu'au 24 mars...
Pour les protéger des intempéries (ils sont sous la terrasse mais ceux qui dépassent sont couverts de neige ou de glace), des étagères à semis sont en fabrication.
Le calendrier du mois de mars sur le tableau de la cuisine, pour l'avoir sous les yeux au quotidien.
Par ailleurs, si tu suivais le journal, tu peux le constater avec joie et soulagement ;) Il reprend vie.
Comment proposer plus de qualité que de quantité ?
C'est une question difficile, car la question de la qualité d'un journal tient dans sa cohérence d'ensemble. Pour le moment, je l'avoue, il y a un effet "fourre tout" au journal qui est accentué par le côté holistique de la pratique de la permaculture, par le manque de visibilité quant au futur de notre projet, par les caprices du temps qui nous remettent à notre place et exigent de nous patience et méthodologie.
Du coup... Je me pose des questions au sujet de la structure officielle.
C'est un terrain de famille que nous reprenons. Un jardin, en soi, mais je me suis demandé, ces dix derniers jours :
Quel est le plus important pour toi ? Faire du bénéfice en euros ou voir émerger progressivement des bénéfices en nature ?
Je navigue entre ces deux questions, car je suis tentée par le statut d'association afin de faire avancer plus vite notre projet, et puis, justement, d'avoir de l'argent pour acheter du matériel, des semences et des plants.
Or, une association, c'est une organisation à but non-lucratif. Qui a un but noble et éthique, social, solidaire...
L'association Permanissa aurait donc pour but de redonner à ces 2000 m2 de terrain l'allure d'un refuge pour la faune et la flore de la vallée, restaurant la terre, tout en étant ouvert au public sur les expériences réussies, organisant des chantiers participatifs et des visites pédagogiques, redistribuant les produits sains aux membres actifs.
Dans cette association, tout l'argent récupéré dans ses diverses organisations (vente de produits occasionnels, visite, conférences, lectures, échange, adhésions, dons) serait ainsi réinvesti dans l'association directement, sur le terrain et pour ses membres, afin de servir son objectif social.
Aussi, je suis tentée par le statut de Présidente de l'association, car je ne cherche pas à être salariée, mais à faire vivre cette association au mieux. L'argent ne m'intéresse que parce qu'il pourrait être réinvesti sur le terrain ou sur des actions similaires à celles que nous voulons entreprendre sur le terrain, ailleurs.
Des idées émergent d'une association de Permaculture... Encore, pourquoi ne pas lier des organisations artistiques au jardin, surtout en ce qui concerne le land art, que j'affectionne beaucoup et que je trouve très poétique?
On pourrait imaginer un accueil d'artistes pendant une semaine et leur proposer d'imaginer une oeuvre dans le jardin, en échange du logis, du déjeuner et du dîner. C'est une idée qui peut vous parler. Et si elle se concrétise, ça serait pour le moment grâce à ce blog.
Et toi, tu connais peut-être un créateur qui serait intéressé par cet échange ? Pour nous contacter et avoir de plus amples informations sur le Land Art à Permanissa, clique ici.
Des artistes viendraient donner du souffle au projet : quel meilleur point de vue que celui divergent d'un artiste qui voit l'utilité et la beauté là où l'on ne la soupçonnait pas ?
Le statut d'association permettrait d'organiser cet échange dans les clous, pouvoir l'officialiser afin de le promouvoir dans la région.
Diffère et tu ne feras rien : le possible d'aujourd'hui est l'impossible de demain.
Avant de faire le choix de l'association, je profite de ces jours enneigés pour glaner le maximum d'informations comme je l'ai fait ces deux derniers jours.
Toi que la patience honore d'avoir lu cet article en entier (sauf si tu as descendu la page distraitement, ne t'inquiète pas, c'est aussi bien), tu peux avoir ta part active dans cet article en nous laissant un commentaire.
Si tu as des idées de formations en ligne ou de documents précieux et rares à propos des thèmes abordés ici, nous te saurions gré de nous les faire parvenir !
Bonne journée ! Et que l'imagination soit le fondement de tes plus grandes intuitions...