Le mur anti-sangliers s'érige

Ah... ! Comment se débarrasser en partie de ces teignes, qui anciennement peut-être, étaient dieux de forêts primitives... ?

Les teignes en question ? Tu le sais sans doute, si tu suis notre aventure depuis le début, ce sont les sangliers. 

Ici, dans la région, tout le monde en souffre, ils viennent en ville, pas assez de chasseurs pour les tuer, avec le danger des balles près des routes à grande vitesse. Sans parler de la fameuse désertification, contre laquelle nous luttons en mettant en place cette ferme.

Alors, un mur, oui ! Mais pas infranchissable, pas insurmontable, et surtout, pas partout.

Il faut que sa base soit solide. 

C'est pourquoi j'ai creusé une longue tranchée de quinze centimètres de profondeur. 

Puis, tout du long, j'ai ramené des pierres.

Ensuite, le plus compliqué dans cette affaire de galériens, c'est que l'ensemble tienne correctement.

C'est un nouvelle invention, du nom de MURAGE, ou de GRILLAMURET.

Il me faut descendre par cette jolie journée pluvieuse au fond du jardin pour te montrer l'avancée de ce grillamuret et le problème que tu vas sans doute percevoir en voyant sa photo : 

Normalement, je voulais mettre des grosses pierres et fermer le grillage là où mes doigts le pincent. Avec pierres, les sangliers peuvent prendre appuis, comme sur une marche. Sans, ils peuvent défoncer le grillage. Donc, mettre des bois taillés en pique, notamment.

Le grillage bien vert et solide du voisin, que l'on aperçoit sur la dernière photo ci-dessus, puisqu'il n'est pas enterré, laisse très facilement passer les sangliers : ils poussent par le bas. Malgré l'électricité !

C'est la raison de la tranchée et des pierres grillagées : empêcher les sangliers de pousser le grillamuret.

Mais ils peuvent dès lors escalader : c'est la raison des piques, pas encore en place. Je pense les faire à la chaîne à la scie sauteuse quand le soleil reviendra sur la terrasse ! 

Maintenant, il faut attacher le tout solidement aux poteaux, après avoir rempli de pierre jusqu'à la hauteur maximale, eux-mêmes enfoncés à un tiers de leur longueur totale dans la terre.