Une première butte...
Je ne pensais pas commencer par une butte immédiatement. Je suis descendue sur les coups de 12h30 aujourd'hui. Près de la maison, sans pour autant gêner le passage, il serait peut-être possible d'installer des plans de terre supplémentaire..
J'ai regardé le chemin que l'on empruntait pour descendre, j'ai constaté sa largeur. Je me suis donc attelé à mettre la terre déjà labourée par les sangliers sur le côté du chemin, de manière à créer une butte, que j'ai ensuite recouvert de feuilles de chêne, mais aussi d'un petit paillis en semi-décomposition trouvé en tas naturels, de l'herbe tendre vaguement arrachée, des restes de compost qui traînaient par terre (le composteur a été déplacé).
Comme le chemin est en pente, l'eau risque de tout emporter, ou pire, de lessiver la terre de ses nutriments. J'ai creusé autour de la butte une tranchée de 15 centimètres que j'ai ensuite rempli de gros cailloux. Pour que Josette puisse descendre aisément, la magie des pierres incrustées dans le sol par mes soins a fait émerger, presque par hasard, un petit escalier esthétique et pratique. Bien sûr, la brouette a toujours largement la place de passer. La butte fait bien 40 centimètres de haut, peut-être davantage, sur trois à quatre mètres de long. Elle est sur une pente, qui s'accentue plus sur la deuxième moitié, je dirais de 10 à 15 degrés. J'ai mis beaucoup de petits bois inoculés (trace de champignons blanchâtres, excellent) à l'intérieur. Elle est très aérée. J'ai trouvé un petit myriapode noir, mangeur de trucs en décomposition, que j'ai mis à la surface de la butte, sous une feuille.
ça m'a fait plaisir. Je vois très peu d'insectes. C'est l'hiver, mais la terre est loin d'être gelée.
Que faire pousser sur cette butte ? Je ne sais pas encore, car il faut que j'analyse la terre. Demain.
De son côté, Thierry s'est attaqué très rapidement à la terrasse, puisqu'il a dû s'y mettre sur les coups de 16h. Il a tout de même dégagé quatre ou cinq vignes de la terre qui s'était écroulée dessus. L'une d'elle est morte dans un accident de bêche. Mais les travaux ont avancés plus vite que je ne me l'imaginais, pour aujourd'hui. On est rentrés claqués. Je pense qu'on donne tout parce qu'on travaille assez peu temporellement, le temps de se décider, le temps de voir la nuit s'abattre à une vitesse impressionnante.